L'actualité de la Fédération

Achille Archambault, piqueur et cocher de Napoléon. Une conférence SHAAP, 8 novembre prochain, à Argenteuil .

Achille Archambault (1792-1858), Sannoisien et témoin oublié de l’épopée napoléonienne, est d’origine sociale très modeste. Il a reçu une éducation succincte pendant quelques années en orphelinat à Fontainebleau. Sa passion pour les chevaux l’a propulsé dans la grande épopée napoléonienne dès l’âge de13 ans en 1805, jusqu’à la mort de l’empereur en 1821.

Napoléon, dans son Manuel du chef écrit : « La France fourmille d’hommes très capables ; le tout est de les trouver et de leur donner le moyen de parvenir ». Achille Archambault est de la trempe de ces hommes-là.

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Nouveau logo de la Fédération

Afin de marquer son identité, la Fédération vient de se doter d’un logo qui a été adopté par le vote des sociétés fédérées. Trois projets dessinés par Mme Karen Revel, graphiste et webdesigner, leur étaient soumis, incluant différents symboles évoquant la riche histoire de la région francilienne, dans son acception historique incluant notamment l’Oise. C’est le projet n°1 qui a reçu la majorité des voix.

Inspiré de la médaille de la Fédération frappée en 2013 par la Monnaie de Paris sur un dessin de Mme Renée Mayot, artiste médailleur, le logo représente Clio, muse de l’Histoire, tenant la trompette de la renommée et veillant sur les travaux des sociétés fédérées, suggérées par la carte de la région Ile-de-France. Il figurera désormais sur tous les documents émis par la Fédération.

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Chroniques de Morigny (1060-1150), un ouvrage présenté par Bernard Gineste

Chroniques de Morigny (1060-1150). Editées, complétées, traduites du latin et annotées par Bernard Gineste. Mémoire de la SHAEH, n°XXVI, 2024

Vers l’an 1060, un noble chevalier du pays d’Etampes installe dans l’un puis dans deux de ses domaines une petite colonie de moines venus de Picardie. Ce petit prieuré devient la génération suivante un monastère indépendant à l’histoire tourmentée, dans un secteur où l’autorité royale elle-même peine à se faire respecter. C’est l’abbaye de la Sainte-Trinité de Morigny.

À partir de 1096, le départ en croisade de nombreux chevaliers parmi les plus rétifs permet à Philippe Ier et à son fils le futur Louis VI de reprendre pied dans le pays d’Etampes. Il rachète au chef des rebelles le fief de Morigny où s’élève le monastère, et il s’appuie sur ses moines pour lutter contre l’influence du clergé local. Ce clergé marié en effet est constitué surtout de fils cadets de chevaliers et de leurs descendants, formant deux collèges de chacun douze chanoines, en qui le roi n’a aucune confiance. Il n’hésite pas à leur enlever la plus grosse paroisse d’Etampes pour la donner aux moines. L’affaire dure une quarantaine d’années d’esclandres continues et parfois pittoresques.

Après les brèves chroniques de Renaud et de Thiou, cette dernière étant malheureusement presque entièrement perdue, vient celle de l’abbé Thomas, qui est une œuvre majeure de la littérature médiévale. Il s’agit avant tout pour qui sait la lire, d’une autobiographie. La chronique suivante, due à son ami d’enfance Garin le Blanc, n’est d’ailleurs en fait, pour l’essentiel, que sa continuation posthume. On y découvre une personnalité parfois irritante, mais toujours attachante. Homme cultivé, intelligent et sensible, arraché à ses chères études par le devoir d’aider ses frères, énergique et fragile, humble et vaniteux à la fois, pieux et ambitieux, cupide non pour lui-même mais pour Dieu, sujet au découragement, il est amené trente années durant à rencontrer le roi ou ses ministres, évêques, archevêques, cardinaux et papes, et nobles de toutes sortes dont certains ne connaissent que le langage de la force. Pendant trente ans, il fera front noblement, face aux complots des uns et aux coups de force des autres, avant d’être brisé par la dépression et de connaître le naufrage d’une vieillesse pleine d’aigreur.

En complément à ces Chroniques, on trouvera une cinquantaine de documents de toutes sortes et de la même époque qui sont autant de tranches de vie de ces moines. Ils nous font connaître leur vie concrète autant que leur préoccupations spirituelles. On y découvre incidemment d’autres personnalités saillantes qui s’étaient formées à Morigny comme Thiou, ensuite abbé de Saint-Crépin de Soissons, et Eudes, plus tard abbé de Saint-Rémi de Reims.

Cet ouvrage de Bernard Gineste est publié par la Société historique et archéologique de l’Essonne et du Hurepoix avec le concours de la Direction régionale des affaires culturelles de l’Île-de-France, ainsi que du Conseil départemental de l’Essonne.

Nb. Texte de la 4e de couverture.

Contact : https://www.sha-essonne-hurepoix.fr/

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Dates de la SHAV, octobre 2025

La Société d’Histoire et d’Archéologie du Valois sera ravie de vous accueillir le samedi 4 octobre, de 14 heures 30 à 16 heures, dans le cadre de sa permanence mensuelle à l’hôtel d’Orléans, rue Jeanne d’Arc, à Crépy-en-Valois (Oise). Nous vous rappelons que chaque adhérent.e de notre association peut emprunter gratuitement les ouvrages et les périodiques reçus ou achetés. Parmi les dernières acquisitions : Revue archéologique de Picardie, n°1/2-année 2025 ; Annales Historiques Compiégnoises, L’apéritif Le Sport et varia, printemps 2025 ; Jacques Bernet, Journal d’un maître d’école d’Ile-de-France, 1792-1803, 2024 ; Pages valoisiennes, textes choisis et présentés par Pascal Lenoir, 2025 ; Chroniques de Morigny (1060-1150), un texte présenté par Bernard Gineste dans Mémoire de la SHAEH, 2024, etc.

La Shav sera également heureuse de vous accueillir le samedi 18 octobre à 14 heures 45 pour une découverte des pierres tombales et autres monuments funéraires relatifs aux maires de Crépy-en-Valois. RV à 14 heures 45 devant l’église Saint-Denis. Début de la visite 15 heures. Pensez à réserver votre place : soc.hist.arch.valois@gmail.com

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In memoriam Jean-Claude Garreta

M. Jean-Claude Garreta, ancien vice-président de la Fédération, est mort le 27 août 2025 à 92 ans. Sa famille en a publié l’annonce le 20 septembre dernier et un hommage lui était rendu à l’Oratoire du Louvre ce vendredi 26 septembre.

Né à Paris le 4 septembre 1932, archiviste-paléographe (promotion 1957), Jean-Claude Garreta avait été successivement bibliothécaire à la bibliothèque municipale de Colmar (1957) puis à la bibliothèque municipale de Dijon (1960). Nommé conservateur à la bibliothèque universitaire de Dijon (1975), il devint conservateur en chef de la bibliothèque de l’Arsenal (1982), puis conservateur général des bibliothèques en 1994 et conservateur général honoraire en 1997. Fervent défenseur de l’Arsenal, il avait présidé l’ABF de 1982 à 1985.

Membre de la Cité (société historique et archéologique des 3e et 4e arrondissements de Paris), il avait rejoint le Bureau de la Fédération à l’orée des années 1990. Lecteur assidu et avisé des bulletins et revues des sociétés adhérentes, bibliographe méticuleux, il possédait un trésor d’érudition. D’un commerce aimable et accueillant, le chercheur trouvait souvent auprès de ce savant à l’ancienne mode le renseignement précis qui lui manquait. Il avait animé pendant de nombreuses années une permanence généalogique au CARAN.

Le bureau de la Fédération présente ses condoléances émues à son épouse et à sa fille et salue la mémoire d’un  brillant érudit parisien et francilien.

ci-dessous, un entretien qu’il donna en 2002 dans la REVUE DE L’ASSOCIATION DES BIBLIOTHÉCAIRES FRANÇAIS.

Garreta article ENSIB

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150e congrès du CTHS, Aubervilliers, 18-22 mai 2026 : Histoires d’eau

HISTOIRES D’EAU

Quelle que soit sa forme, liquide, solide ou vapeur, douce ou salée, l’eau est un élément indispensable à la vie sur Terre dont elle est un composant majoritaire (1365 milliards de km3). Elle ne sert pas seulement de moyen d’hydratation pour les humains, les animaux ou les végétaux, mais aussi à permettre l’alimentation, maintenir l’hygiène, fournir de l’énergie, faciliter les transports, réguler le climat… Que ce soit dans l’histoire des grandes civilisations, dans celle des découvertes scientifiques fondamentales ou encore dans celle des crises écologiques, anciennes ou contemporaines, l’histoire de l’eau est indissociable de l’histoire de l’humanité et commence à s’écrire avec les premières civilisations humaines. Dès les premières sociétés agricoles, l’eau est une préoccupation essentielle et devient un enjeu stratégique, conditionnant la survie des populations. L’histoire de l’eau est donc une histoire de maîtrise, de gestion, mais aussi de conflits. Elle est aussi le fondement de certains systèmes sociaux, où l’eau d’irrigation ou de simple arrosage est partagée entre utilisateurs, avec, souvent, des réglementations très précises sous la supervision de responsables de canaux, qui peuvent devenir de véritables notables. Depuis les premières civilisations fluviales nilotique, mésopotamienne, chinoise ou américaine qui ont appris à l’utiliser pour subvenir à leurs besoins agricoles ou pour transporter des pondéreux, depuis l’ingénierie des Romains qui a transformé l’eau en un bien public, jusqu’aux luttes contemporaines pour l’accès à l’eau, cette ressource a constamment occupé une place centrale dans l’histoire humaine. Mais dans notre monde contemporain, l’eau doit aussi être vue sous un autre angle : celui des défis écologiques à l’échelle planétaire et de la nécessité de la préserver pour les générations futures.
Sujet d’inspiration, d’adoration ou de crainte, l’eau est bien plus qu’une simple ressource : elle est le moteur de la vie, le témoin de notre évolution et aussi un élément clé pour l’avenir de notre planète. En dépit de sa simplicité apparente, la molécule d’eau, H?O, cache de nombreuses propriétés fascinantes qui expliquent son rôle central dans les processus biologiques. Ressource omniprésente, elle est un sujet sensible et d’actualité, inscrit dans l’ensemble des champs disciplinaires historiques et scientifiques. De l’ingénierie de son transport, de sa gestion aux défis du réchauffement climatique, tout en jouant un rôle vital, l’eau façonne et transforme nos sociétés depuis des millénaires.

Le Congrès national des sociétés historiques et scientifiques de 2026 se propose d’aborder ce thème sous plusieurs angles d’approche interdisciplinaires. Les communications pourront présenter soit des études de cas, soit des réflexions plus générales sur l’eau, son histoire, ses fonctions, sa gestion.

Programme détaillé :

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Présidence scientifique du Congrès
François Blary, professeur à l’université libre de Bruxelles
Philippe Plagnieux, professeur à l’université Paris I – Panthéon-Sorbonne

Modalités de soumission
Les propositions de communications sont à envoyer exclusivement par voie électronique à l’adresse congres@cths.fr avant le 3 octobre 2025.

Informations pratiques
Les communications se feront exclusivement en français.

Les frais de déplacement et d’hébergement seront à la charge des communicants.

Le temps d’une communication est de 20 minutes + 10 minutes d’échanges et questions. Les présentations à distance ne sont pas possibles.

Des bourses d’aide au déplacement, d’un montant de 200€ chacune, seront attribuées aux doctorants dont la proposition de communication a été retenue par la Commission scientifique du Congrès et qui ne bénéficieraient d’aucune autre ressource.

Pièces à fournir pour les étudiantes sollicitant une aide au déplacement, à joindre à la proposition de communication :

  • une lettre de demande motivée adressée au président du CTHS

M. Pierre Zembri
Campus Condorcet CTHS Recherche Nord
14, cours des Humanités
93322 Aubervilliers Cedex

  • une lettre d’appui du directeur/de la directrice de thèse,
  • une lettre du directeur /de la directrice de l’École doctorale attestant qu’aucune aide n’est allouée à l’étudiant.

Actes des Congrès
Les communications effectivement présentées lors du Congrès pourront être publiées dans un des volumes des actes des Congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques publiés par le CTHS sur OpenEdition.

Le CTHS se réserve le droit de ne pas publier un texte soumis.

Les auteurs s’engagent formellement à présenter un texte original et inédit, et à le conserver inédit pendant un délai d’un an après le Congrès.

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Tourisme de mémoire et décarbonation des sites mémoriels en Ile-de-France : des étudiant.es de Cergy interpellent les associations de la Fédération

Bonjour,

Dans le cadre d’un projet universitaire pour notre troisième année de licence, nous devons concevoir et mettre en œuvre une planification écologique réaliste, territorialisée et opérationnelle pour un acteur du tourisme de mémoire en Île-de-France, dans une logique de décarbonation et de développement durable, tout en intégrant les enjeux économiques, sociaux et culturels.

Si vous aviez des conseils, des recommandations de lieux, des contacts qui pourraient nous aider à la réalisation de ce projet, vous pouvez nous contacter à cette adresse email : eleajanierdubry@gmail.com

Merci par avance pour les réponses que vous pourriez nous apporter.

Eléa, Marylou et Alexandre

Ces trois étudiant.es sont en 3eme année de Licence Professionnelle, Management du Tourisme International, à l’Université de Cergy. Ils doivent présenter leur projet le 11 février 2026.

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Excursion à Chantilly 4 octobre 2025

La Société d’archéologie et d’Histoire de Seine-et-Marne vous propose une excursion à Chantilly le samedi 4 octobre 2025.

L’exposition “Les Riches Heures du Comte de Berry” au Château de Chantilly est un événement culturel majeur qui plonge les visiteurs dans l’univers fascinant du Moyen Âge. Présentée dans le cadre somptueux de ce château, l’exposition met en lumière l’une des œuvres les plus emblématiques de l’enluminure médiévale :

Le célèbre livre d’heures commandé par Jean de France, duc de Berry, au début du 15e siècle, les Très Riches Heures, réalisées par les frères Limbourg, est un chef-d’œuvre de la miniature, illustrant avec une précision remarquable les mois de l’année à travers des scènes de la vie quotidienne, des fêtes religieuses et des activités agricoles. Chaque page est un véritable tableau vivant, riche en détails et en couleurs, qui transporte le spectateur dans une époque révolue.

Des objets d’époque, des manuscrits et des œuvres d’art contemporaines viennent également enrichir cette expérience immersive.

Le Château de Chantilly, avec son architecture majestueuse et ses jardins à la française, constitue un cadre idéal pour cette exposition. Les visiteurs peuvent non seulement apprécier les œuvres exposées, mais aussi se promener dans les jardins et découvrir les autres trésors que recèle le château, comme la collection d’art de la Fondation Condé.

Programme :

10 h 15 : visite guidée de l’exposition « Les Riches Heures du Comte de Berry » : par groupe de 15 personnes.

Midi : Déjeuner au restaurant « La Capitainerie » au Château de Chantilly.

14 h : Visite guidée du Château.

15 h 45 : Visite libre des grandes écuries et/ou du musée du cheval.

16 h 30 : présentation équestre  et retour sur Melun à partir de 17 h 15

prix :

si groupe de 30 personnes : 102,00 €/personne

si groupe de 25 personnes : 110,00 €/personne

Retourner le bon d’inscription ci-joint avant le 6 août 2025 dernier délai à Madame Annie AVARD

Résidence Saint Louis 23, rue Bancel – 77000 – Melun

de préférence, par e-mail à l’adresse aavard.adm@orange.fr

Bon d’inscription à télécharger :

Chantilly 4 octobre 25 INSCRIPTION.pdf

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Parution du second tome du journal d’un maître d’école d’Île-de-France

M. Jacques Bernet, membre du Bureau de la Fédération, avait publié en 2000 le premier tome du journal d’un maître d’école de Silly-en-Multien, retrouvé par bonheur dans des archives privées. L’existence de la suite de ce précieux témoignage sur la vie religieuse et économique d’une localité francilienne était attestée mais le manuscrit avait disparu.

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